Dossier sur L'œil du Pigeon Voyageur

                  
                  L’OEIL DU PIGEON
                         VOYAGEUR

   Avant de parler et de juger l’oeil du pigeon voyageur, il est indispensable de
rappeler la bonne conduite de la colonie.
Le colombier : il n'est pas nécessaire d'avoir un colombier luxueux, mais
pratique et ensoleillé donnant sur l'Est ou Sud Est, bien aéré et sec.
Le sport colombophile est de plus en plus technique, il est indispensable
d'avoir des pigeons sains et un suivi médical sans reproche :

• Vacciner contre la peste aviaire - les pochettes,

• Traiter contre les vers, surtout après la mue, en hiver, de préférence

lorsqu'il fait froid,

•  Un rappel régulier contre la Trichomoniase,

•  Une alimentation bien équilibrée suivant les saisons et une hygiène parfaite.                                                                                                                                          L'ÉVALUATION  DE  L'OEIL                                 
  
  Permet de progresser dans les accouplements, donc dans l'amélioration de la culture du pigeon voyageur, avec plus de réussite, pour qui sait lire les observations que l'on peut voir dans l'iris, le cercle de corrélation, et à moindre échelle, la pupille.                                                                                               Il ne faut pas oublier que le pigeon est un tout, il n'y a pas que l’oeil.
  Il faut tenir compte :
  1) du caractère
  2) du plumage
  3) de l'aile
  4) des soins réguliers
  5) une alimentation équilibrée suivant les saisons
  6) les traitements.
  Le panier de voyage fera le reste et sera toujours le juge arbitre pour notre hobby. 

les secrets de sens de l’orientation chez les pigeons voyageurs

La tête du pigeon est coiffée d'un petit électroencéphalogramme , le GPS est sur son dos.

Comment fait-il pour s’orienter?

La réponse exacte est encore inconnue et férocement débattue entre chercheurs. L’oiseau utiliserait plusieurs éléments pour trouver son chemin : la direction indiquée par le Soleil, le champ magnétique, les repères visuels, les odeurs.

Pour en savoir plus sur ce qui se passe dans le cerveau de l’oiseau, l’équipe d’ Alexei Vyssotski (Université de Zurich, Suisse) a conçu un nouvel appareil, le "neurologger" qui combine un électroencéphalogramme (EEG) et un GPS. Les chercheurs disposaient ainsi de deux informations clefs : l’enregistrement de l’activité électrique du cerveau des pigeons et leur localisation.

Avant de les laisser voler librement, les chercheurs ont enregistré l’activité cérébrale des pigeons en cage, des pigeons volant au-dessus de la mer (lieu dépourvu de repères visuels marquants) puis au-dessus d’un paysage familier.

L’activité cérébrale enregistrée dans les moyennes fréquences est associée avec la perception de repères visuels, analysent les chercheurs dans la revue [Current Biology]url:../../../www .cell.com/current-biology/ publiée aujourd’hui, tandis que des hautes fréquences semblent être liées à la reconnaissance d’endroits déjà connus.
Cela pourrait faire appel à des processus cognitifs plus complexes de mémorisation, suggèrent Vyssotski et ses collègues.

Les EEG ont aussi révélé l’intérêt des pigeons pour deux endroits qui n’étaient pourtant pas utiles pour retrouver leur chemin : une grange et un enclos pour le bétail. Après enquête, les chercheurs ont constaté que ces deux sites hébergeaient des colonies de pigeons sauvages !

Le "neurologger" ouvre de nouvelles perspectives pour l’étude de la navigation chez les oiseaux mais aussi chez d’autres animaux, afin de mieux comprendre les interactions avec leur environnement naturel

Les colombidés branche spécifique des oiseaux.

L'aile du pigeon voyageur. Photo Pigeon-Antilles

Les pigeons comme la plupart des autres oiseaux ont des ailes qui sont en fait une transformation de leur membres thoraciques. Ces ailes munies de plumes, leurs permettent de les transporter à différentes allures.

Le vol est issu d'un mécanisme demandant une très grande force mais en même temps un grande légèreté qui peuvent apparaître comme une contradiction. Le pigeon possède un corps pesant peu par rapport à sa corpulence, avec une musculature extraordinairement développée. ceux ci sont attachés au squelette de l'oiseau, le bréchet qui est relativement long chez le pigeon, n'xiste presque pas chez certains oiseaux, comme les oiseaux coureurs.

Les os du pigeon

Les os sont épais et longs à la fois, quand l'on dit que le pigeon appartient à une branche spécifique des oiseaux, cela se voit par exemple sur l'ossature. Au contraire d'autres oiseaux, le pigeon possède des os creux, longs ayant des cavités, qui communiquent avec celles qui tapissent le corps, certains scientifiques les disent ''pneunamitisés''!

Les reptiles sont voisins des oiseaux par leurs os, (le site du monde vivant, explique que cette proximité est due de la complication des os de l'épaule ainsi que la mâchoire, à son articulation, suspenseur du maxillaire inférieur ou ''os carré'', des os caracoïdes et la modification de l'omoplate).
Pour plus de détails, se brancher sur le site, le monde vivant!

L'homme et l'oiseau possède une anatomie très proche l'une de l'autre!

Similitudes des squelettes de l'homme et l'oiseau. Reproduction Wikipédia.
Les oiseaux ont une anatomie proche de celle de l'homme, les mêmes composantes se retrouvent aux mêmes endroits, les yeux, les oreilles,le crane, les vertèbres, les poumons, le coeur, etc...

histoire du pigeon voyageur

L'origine du Pigeon Voyageur remonte à la colombe lachée par Noé lors du déluge, citée dans la bible (livre de la Genèse).
Les Grecs s'en servaient pour faire connaître les vainqueurs des compétitions sportives devenues aujourd'hui les Jeux Olympiques.
Les Romains l'utilisaient quant à eux pour le transport rapide de leurs messages dans leurs territoires.
Mais c'est en Orient  que le transport de messages par pigeon fut le plus utilisé.
Le pigeon voyageur est donc une race d'oiseau qui était spécialement sélectionné pour effectuer des voyages dans le but de transmettre des messages.
Ses déplacements constituaient un vecteur de communication courant, très fiable jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.
Il pouvait franchir de très longues distances: jusqu’à 1500 kilomètres.
C'est en référence à cet oiseau extraordinaire que nous avons ainsi baptisés notre association dont la mission principale est de transmettre un message d'espoir dans ces temps si difficiles que nous vivons.
Garder le cap, ne pas dévier de notre route, franchir les obstacles, arriver à destination, telles sont les objectifs que nous nous fixons au quotidien pour accomplir la mission que le Seigneur nous a confié.